Petite histoire de Luplanté – Le moulin

Les petites histoires de Luplanté

Le moulin

Le moulin de Luplanté (Aufferville)

En France le moulin, comme le four à pains étaient soumis au droit banal, ils étaient construits, est contrôlés par les seigneurs. A la révolution en 1789, ces droits ont été abolit. Les moulins perdurèrent quelques temps et furent petits à petits démantelé. Ce qui explique leurs disparitions, et c’est surement ce qui est arrivé au moulin d’Aufferville. Le bois était recyclé en matériau de construction pour d’autre projet.

Dans la tradition populaire le meunier était reconnu comme un indispensable. On en a même fait des chansons comme « Meunier tu dors, ton moulin va trop fort », et aussi des poèmes etc…

Mais être meunier à l’époque de ces moulins impliquaient une surveillance de tous les instants, il ne fallait pas que les ailes s’affolent au risque de provoquer des incendies, Qu’il fallait sans cesse contrôler, que les ailes soient dans le sens du vent.

Cela implique un travail musculaire important. C’est aussi pour la sécurité que les moulins étaient isolés. Il était situé dans un point haut pour profiter du vent. Le moulin était également un lieu de rencontre et d’échange traditionnel et une adresse bien connue a des kms à la ronde. 

On retrouve de nos jours des patronymes en correspondance avec cette profession, comme Lemeunier, Moulin, Dumoulin, etc…

Pour le meunier la période des moissons, qui avaient lieu à l’époque, fin juillet et courant aout, étaient particulièrement intense et le meunier dormait dans son moulin pour le faire tourner 24h sur 24. Si le vent venait à manquer, il fallait patienter, en profiter pour aérer le blé stocker dans des sacs pour ne pas qu’il chauffe et ne moisisse. Vers 1880 les ailes Berton, faite de planches en bois et plus facile à manœuvrer que les toiles, permettaient de profiter au mieux du vent.

Le moulin Pivot comme il en reste quelque uns a fait son apparition au xi siècle dans le grenier à blé de la France qu’est la Beauce. Il était posé sur des supports appelaient « soles », elles-mêmes posaient sur des pierres et pivotait sur un axe que l’on appelait Bourdon ?

Au 18-ème siècle, en Beauce on en récences 800 environ, et environ 12000 en France, mais la moitié, comme en Bretagne était actionne grâce à l’eau. Au 19-ème, rendus obsolètes, ils furent démantelés.

Au plus fort de l’activité un moulin était en fonction pour 12klms carré, on en retrouvait à Fresnay le compte, Ermenonville la grande, Bailleau le pin, Etc. ;